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Associer un artiste à une marque : un procédé innovant

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Nous avons rencontré Derrien-Chiquet, artiste-peintre, qui exposait 20 de ses toiles au sein de la galerie BE-Espace à Paris (11ème), du 11 au 14 janvier 2012.

Cette galerie appartient à Brian Elliott Rowe, également fondateur de BE-Concepts, une agence de communication qui se propose de rapprocher art et entreprises.

BE-Concepts : agence de communication à la démarche originale

Au cours de cette exposition s’est tenue une conférence portant sur le thème L’Art révolutionne, imagine, inspire et crée… Art=Innovation. Brian Elliott Rowe y a déclaré :
« Les points communs entre l’art l’entreprise sont nombreux. En effet, l’art et l’innovation entrepreneuriale sont deux concepts très liés, très proches, voire équivalents sous certains angles. C’est sur ces similitudes que repose l’originalité de la démarche de BE-Concepts ».

L’une des idées fondatrices de Brian Elliott Rowe repose sur le fait de renforcer l’identité d’une entreprise en l’associant à un artiste dont le style lui correspond. Une fois ce « mariage » contracté, certaines œuvres de l’artiste sont donc déclinées pour être incorporées aux outils de communication de l’entreprise : logo, site web, bannières, plaquettes, posters.

Effet bénéfique de cette approche : l’image de la marque est magnifiée par la patte de l’artiste. Bien entendu, ce dernier y trouve son compte en termes de répercussions sur sa notoriété et de visibilité sur son travail.

« Associer un artiste à l’identité d’une société lui apporte un coup de jeune. Au-delà de la touche d’originalité, cela peut entraîner des répercussions positives sur la culture d’entreprise, notamment sur la capacité d’innovation des employés », précise Brian Elliott Rowe.

 

Quid de l’intégrité artistique ?

Connaissant le profond besoin de liberté qui sous-tend la créativité artistique, nous nous sommes interrogés sur les éventuelles frustrations que l’artiste pourrait ressentir à l’idée d’associer son talent à une compagnie : retrouver ses œuvres partiellement amputées sur le site web d’un industriel, la plaquette d’un hôtel, ne dénature-t-il pas l’art ?

A cela, Derrien-Chiquet rétorque : « Voir mon travail ainsi décliné ne me dérange absolument pas. Si un tableau est « solide », « fort », le fragment prélevé le sera aussi.
De plus, ce procédé aide à « créer le buzz » autour de l’œuvre, à le faire sortir des frontières des musées et galeries où, finalement, il ne profite qu’à une minorité. L’art est un produit de consommation courante et plus on en regarde, plus on en consomme, mieux c’est 
».

 

Participation à cette présentation : Yahya El Adib et Anne-Sophie Laugier
Article rédigé par : Anne-Sophie Laugier, relu par Vincent Duvivier

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